La liste des victimes des cyberattaques s’allonge à mesure que la crise du coronavirus prend de l’ampleur. Et ce n’est pas le ministère américain de la Santé qui dira le contraire. Il a fait l’objet d’un acte de piratage informatique le dimanche 15 mars dernier. Retour sur cette cyberattaque DDOS du ministère de la Santé américain.
Une autre victime de la multification des cyberattaques en pleine crise du Covid-19
Il faut le dire, les cybriminels sont des gens sans aucune éthique qui n’ont que faire du stress causé par la crise du coronavirus. Voyant en cette période difficile de la pandémie du Covid-19 comme une opportunité, ils n’hésitent pas à pirater les systèmes informatiques des entreprises à travers le monde qu’elles soient publiques ou privées, grandes ou petites. L’attaque DDOS qui a touché ce département en charge de la santé aux Etats-Unis est une parfaite illustration de la volonté des pirates de causer un maximum de dégâts. Ayons le courage et l’honnêteté de l’affirmer, les hackers entendent profiter le plus possible de cette situation et n’attendent faire cadeau à personne. Le fait que l’U.S. Health and Human Services Department ait été atteint par cette cyberattaque afin de provoquer la perturbation de sa réponse à l’épidémie du coronavirus est la preuve que la situation est alarmante.
Et même si les hackers ne sont pas parvenus à voler des données sensibles en accédant au réseau interne dudit ministère, on retiendra qu’ils ont tenté durant quelques heures à rendre inopérant le système d’information de ce département en charge des questions de santé. Assurément, les mesures prises en amont ont permis de déjouer le plan des criminels.
Une puissance dernière cette cyberattaque selon le gouvernement américain
À en croire Bloomberg, une nation étrangère serait l’auteur de cet acte de piratage dont a été victime le ministère de la santé américain. Toutefois, c’est une accusation qui reste encore à prouver dans la mesure où l’enquête approfondie diligentée par le gouvernement suit toujours son cours. Même elle n’écarte cette piste, l’administration Trump n’a pas nommer spécifique un état dernière cette cyberattaque. Qu’à cela ne tienne, l’augmentation exponentielle des actes de piratage informatique en cette crise du coronavirus doit alerter tout un chacun. Les entreprises suisses publiques comme privées ne doivent pas ignorer ces attaques qui s’apparentent à du sabotage ou de l’espionnage informatique même si elles peuvent penser que celles-ci sont perpétrées loin de leur base.